SILENCES ET NON-DITS de l'histoire antique

L'Antiquité comme vous ne l'avez jamais appris. Des inventions et découvertes inouies. Une éthique, des religions et un début de démocratie qu'on n'imagine pas.

posté le 11-09-2008 à 23:04:37

Quand le miroir de nos origines devient troublant

 

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Les journées et lieux des prochaines dédicaces sont indiqués en dernière page (p.6) 

 

 

Voir aussi cette vidéo :

 

 

 

 

 

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Fin septembre, sortie d'un livre qui vous fait découvrir l'Antiquité, comme jamais vous n'avez pu découvrir cette époque jusque-là. Tout est démontré et certifié avec explications, sources et documents à l'appui. C'est sans effet de sensationnel. Certaines parties sont très faciles à lire et pour d'autres, il faut plus se creuser la tête.

 

 

 

 

 

Mais voici une petite présentation :

 

Jamais nos livres d’école nous ont appris qu’au cœur de la Rome antique s’élevaient des immeubles aux baies vitrées et qu’on connaissait déjà le chauffage central, le tout-à-l’égout et les automates. Même silence sur la pratique d’une chirurgie avec anesthésie et les chiffres d’une espérance de vie plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Silence également sur les thèses héliocentriques, les premières conquêtes des airs et les théories sur l’existence d’un Nouveau Continent. Silence encore, sur les débuts épiques d’une démocratie qui fut, en réalité, très égalitaire au point d’interdire la contrainte par corps. Silence enfin sur une éthique ancienne qui raconte le Chaos et sur des cultes passés qui, en fait, n’ont jamais été remplacés par une nouvelle religion monothéisme, car le changement fut ailleurs…

 

 

 

Présentation des chapitres 

 

I - Il était une fois le chaos originel

Etude : A-Fragments B-Le récit fondateur C-Le Chaos originel d'un continent à l'autre D-Énigmes et splendeurs oubliées des débuts de l'histoire à travers le monde.

 

II - Connaissances des sages et prouesses des savants

Etude : A-Les débuts de l'astronomie B-Les premiers pas de la physique C-A l'aube des mathématiques D-Et la médecine fut... E-Quand a-t-on découvert l'Amérique ?

 

III - Aspects et singularités d’un matérialisme oublié

Etude : A-Meubles et accessoires dans les rituels du quotidien B-Techniques et mécaniques C-Inventions extraordinaires et énigmatiques D-Les dédales de l'eau E-Ciel mer et terre F-Inventions incroyables en d'autres horizons.

 

IV - Le Bien et le Mal, éthique antique

Etude : A-Aux origines du bien et du mal : untexte qui explique comment on définissait la morale dans l'Antiquité gréco-romaine. B- On dit que... : des préjugés sur les mœurs grecs et romains, revus et corrigés. C-Les sept Sages : les présocratiques.


V - Une religion sous silence

Etude : A-Les particularités oublièes d'une religion ignorée : à quoi croyait-on chez les Grecs et les Romains et comment ces croyances ont évolué ? B-Qu'est-ce qui a changé ? : les héritages gréco-romain et celtique dans les croyances et religions actuelles.

 

 

Ah... le titre du bouquin : SILENCES ET NON-DITS DE L'HISTOIRE ANTIQUE, auteur : Emmanuelle GRÜN, c'est chez Yvelinédition et ça coûte 21 euros chez le libraire

 

 

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Illustration : un système d'ouverture automatique de portes de temples dans la Grèce antique.

Il fut inventé par Héron, ingénieur grec du Ier siècle de notre ère.

 

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VOIR PAGE 4 (bas) différentes VIDEOS EDIFIANTES qui complètent le sujet

 

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Commentaires

 

1. dahu2024  le 12-09-2008 à 08:56:17

Interressant tout ca, moi qui ait fait des études d'archeo et histoire de l'art... j'espère lire plein de trucs dans ce genre sur ton blog.

A bientôt

2. Hannibal Barca  le 14-09-2008 à 10:43:04

pourquoi pas ? il paraît que les Puniques ont été les premiers à avoir poser les pieds sur le sol américain... donc, il est possible de découvrir l'impossible...

3. annielamarmotte  le 14-10-2008 à 11:26:41

un blog qui te plaira certainement
Anes é-moi
http://aurendezvous.over-blog.net/categorie-10586523.html

et dans le même
Etats d'anes
http://aurendezvous.over-blog.net/categorie-10441079.html

4. dahu2024  le 14-10-2008 à 18:35:20

dommage sans suite...

5. annielamarmotte  le 27-10-2008 à 09:21:51  (site)

bonne semaine

6. audeladecettevie  le 01-11-2008 à 18:08:50  (site)

Je me ballade de blog en blog intéressant le tiens!!
Il y a tellement de chose à découvrir encore, mon livre de chevet pour ma part c'est la Bible!!
Le plus vieux témoin de l'histoire de nos origines
qui répond aux plus grandes questions que l'on se pose sur la vie sons sens etc!!et sur Dieu bien sûr qui se revendique son auteur!!
kissous chati

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posté le 13-09-2008 à 01:37:44

LA DEMOCRATIE GRECQUE : HISTOIRE D'UNE NAISSANCE

 

Les premières démocraties étaient-elles  fragiles et  imposaient-elles un système de caste ?


Tout d'abord, le terme de démocratie apparaît avec une multitude d'autres : monarchie, oligarchie, thalassocratie, timocratie… Ces nouvelles appellations résultent de réflexions philosophiques et études approfondies des différents systèmes d'organisations sociales possibles, les uns faisant preuve d'équité les autres révélant, au contraire, des aspects tyranniques. On constatera alors que les systèmes d'organisations d'aspect tyrannique ont des appellations qui se terminent par -archie, tandis que les systèmes d'organisations d'aspect équitable ont des appellations avec le suffixe -cratie. Les dérivés d'origine grecque archie (arkhe)  et cratie (kratos), dans leurs sens anciens, signifiaient l'un et l'autre « le pouvoir de,  le règne de… ». Ils sont donc presque synonymes. Cependant, il semble possible de noter une nuance dans le sens du terme pouvoir : kratos, correspondrait plus justement au pouvoir comme une qualité en soi ce qui exclurait le besoin de rivaliser en force avec autrui. Inversement, arkhe, signifierait plutôt un pouvoir extrême, obtenu par la comparaison des forces et l'intention de dominer l'autre, sens que l'on trouve encore dans le superlatif : archi- qui exprime l'excès, le degré extrême.

Précédant l'adoption de la démocratie, deux autres régimes : la thalassocratie et la timocratie. La thalassocratie signifie le pouvoir de la mer : l'idée était alors de développer différentes cités grecques autour du bassin méditerranéen et de les fédérer autour de ce centre commun qui est la mer. La timocratie (devenue plus tard l'aristocratie) avait quant à elle pour but de récompenser les meilleurs. Le système d'organisation social devait donc répondre à cette idée en permettant aux plus méritants d'être élevés dans la hiérarchie, afin de recevoir les biens et les honneurs qui revenaient à leurs mérites.

On peut supposer que ce sont des défaillances constatées dans les deux précédents systèmes, qui ont abouti à l'idée d'élaborer un nouveau modèle de régime : le modèle démocratique. Contrairement à ce que l'on peut penser, l'origine de la démocratie résulte d'une étonnante épopée. Celle-ci commence à Athènes, à la fin du - VIIe s., avec les révoltes des hoplites, des artisans, des paysans et des commerçants contre les Eupatrides. Les Eupatrides étaient alors les membres de l'aristocratie terrienne d'Attique, lesquels avaient eux-mêmes aboli la royauté vers le XIe s. av. JC. Mais au -VIe s. les privilèges de ces aristocrates paraissent excessifs aux yeux de ceux qui ne font pas partie de l'élite  et les révoltes grondent. Principalement, les paysans craignent d'être dépossédés de tout et d'être ainsi réduits à un état d'esclavage. Mais intervient un archonte très estimé de ses concitoyens : il s'agit de Solon (- 640 / - 558). Solon décide alors de s'intéresser à un texte de lois rédigé au - VIIe s. par un aristocrate du nom de Dracon. Ces lois inédites évoquent déjà l'idée démocratique, mais elles sont aussi d'une grande sévérité, d'où le terme de draconien, dérivé du nom de ce législateur pour désigner aujourd'hui encore, l'idée de sévérité par rapport à des mesures. Solon choisit donc de s'inspirer des lois de Dracon, mais en les tempérant. Naissent ainsi de nouvelles réformes : abolition de la contrainte par corps et de l'hypothèque, exonération des dettes, amnistie politique, etc. Ces mesures appelées la sisachtie, autrement dit, le « soulagement du fardeau » vont alors révéler une incontestable efficacité qui mettra un terme à la crise sociale de l'époque. S'en suit alors une grande réforme où l'archonte rend compte, cette fois, d'un véritable tournant dans la législation : extension du droit de succession aux filles et aux enfants naturels, égalité des classes dans l'Assemblée du peuple, droit de vote… Cette fois, il s'agit d'un réel changement de régime politique : l'aristocratie n'est plus ; la démocratie vient de naître.

Cette démocratie nouvelle, encore fragile et chancelante, rencontre son premier obstacle avec Pisistrate (V. - 600 / v. - 527), qui n'est autre que le cousin de Solon. Ambitieux, Pisistrate invente une manœuvre  pour accéder au pouvoir. Se blessant lui-même, il se présente devant l'Assemblée comme la victime d'un attentat fomenté par les Eupatrides. On lui accorde des gardes du corps. Il parvient ensuite à occuper l'Acropole et à imposer son autorité. Cependant, en face de lui, il rencontre une sévère opposition populaire. Il finit par être renversé, mais sa ténacité est grande ; peu après, il revient au pouvoir. Mais il est à nouveau renversé et connaît cette fois onze années d'exil. Il parvient malgré tout à retrouver une fois encore sa place de dirigeant, mais plus assagi ou simplement plus prudent, il décide dès lors de gouverner avec modération, notamment en poursuivant les travaux de réforme de Solon. Mais dès son décès, un nouveau coup dur est porté à la jeune démocratie, puisque ce sont ses deux fils Hipparque et Hippias qui lui succèdent.

Hippias, plus ambitieux qu'Hipparque finit par occuper seul le pouvoir, son frère jouant surtout un rôle de figurant. Mais du côté du peuple athénien, la colère gronde. Deux rebelles, Harmodios et Aristogiton tentent d'assassiner les deux frères, mais seul Hipparque succombera (- 514). Hippias décide alors de réagir par une répression sévère. Harmodios est tué sur-le-champ et Aristogiton, qui est torturé, meurt peu après. Pour les Athéniens, ces deux hommes ne tardent  à devenir des martyrs de la liberté et, contrairement à l'effet escompté par le tyran, l'opposition se durcit. Le meneur, cette fois, se nomme Clisthène (- VI e s.) et il appartient à une éminente famille d'Athènes (les Alcméonides). Pour sauver la démocratie, Clisthène décide de demander l'aide d'une cité voisine, Sparte, réputée pour sa culture guerrière. Le roi Cléomène répond à son appel et peu après, les Spartiates envahissent l'Attique. Assiégé dans l'Acropole, Hippias doit se rendre.

 



Condamné à l'exil, le tyran déchu rejoint les rangs de l'armée Perse, la pire ennemie du peuple grec. Installé d'abord à Lampsaque, il est ensuite accueilli à Sardes, par Darios le roi des Perses. A l'issue de cette rencontre, Hippias décide alors de comploter contre son propre peuple, en proposant à l'ennemi Perse de livrer une guerre contre les Athéniens. Darios, qui s'inquiète de la naissance de ce nouveau régime appelé démocratie, voit dans la proposition d'Hippias, l'opportunité d'anéantir une influence qui pourrait remettre en cause la légitimité de sa couronne au sein de son propre peuple. De plus, l'armée perse est forte de 40.000 hommes (20.000 à 100.000 selon les versions) alors que les Athéniens ont 9.000 hoplites. Pour les ennemis de la démocratie, la victoire semble donc facile.

 

 

C'est à Marathon, à 40 km au N.E. d'Athènes, en - 490, que le conflit prend toute son ampleur. Pour les Athéniens, l'enjeu de la victoire est considérable : ils doivent sauver la toute nouvelle démocratie. S'ils échouent, ils verront la trahison d'Hippias récompensée et se retrouveront plus que jamais sous le joug de sa terrible autorité. Pour renforcer leurs rangs, les Athéniens demandent d'abord l'aide des Spartes, mais ces derniers prétextent des raisons religieuses pour ne pas s'allier à eux. Seule la cité de Platée en Béotie semble s'intéresser au sort des Athéniens et envoie 1.000 autres hoplites pour consolider la petite armée des défenseurs de la démocratie.  
Les deux armées qui s'affrontent sont à la fois terriennes (avec une importante cavalerie pour les Perses) et maritimes (les flottes navales étant constituées de trières).

Les Perses commencent par détruire Erétrie. Ils débarquent ensuite aux environs de Marathon, mais se rendent compte que l'endroit leur est peu favorable. Ils décident alors de lever le camp et retournent à leurs trières avec l'idée d'atteindre le Pirée (port d'Athènes) par la mer. A cet instant, les troupes de Darius croient être à l'abri du danger en pensant que l'armée rivale n'a pas d'autres choix que de chercher à rejoindre au plus vite Athènes, qui est restée sans défense. Mais Miltiade, le stratège qui commande l'armée Grecque a l'idée d'une ruse. Nullement impressionné par ce qui menace Athènes, il décide d'attaquer les Perses au moment de leur repli vers la mer.

 

Les Perses perdent sept navires. Totalement inorganisés (car attaqués par surprise), ils ne parviennent à tenir tête au méthodique guet-apens athénien. De considérables pertes humaines clairsement  les rangs de l'armée de Darius. Au total, 6400 morts alors que les Athéniens ne déplorent que 192 victimes. Darius se voit donc contraint d'abdiquer.

Une légende raconte qu'un hoplite du nom de Philippidès (parfois Timoclès) voulut annoncer au plus vite la victoire aux Athéniens. Il parcourut au pas de course la distance de 40 km qui sépare Marathon d'Athènes. A son arrivée, il aurait juste eu le temps de crier victoire avant de s'effondrer pour mourir d'épuisement. La tradition du Marathon vient donc de cette légende qui donne une idée de l'euphorie qui s'empare des vainqueurs.

Cette victoire triomphale qui sauve la démocratie en même temps que l'honneur des Athéniens, laisse surtout l'espoir d'un monde juste où le bien pourrait  s'imposer sur le mal. L'idéal démocratique n'est pas moins que cela. Le fait qu'une partie armée puisse, grâce à son intelligence, vaincre une puissance militaire qui est de 2 à 5 fois supérieure, rend compte de l'émergence d'un nouveau pouvoir qui reste inégalable. Ce pouvoir, c'est le pouvoir du peuple, autrement dit, la démocratie.

Humiliés par leur cuisante défaite, les Perses espèrent tirer vengeance dans une prochaine conquête. En - 480 Xerxès, fils de Darius, débarque en Grèce et se heurte aux 300 Spartiates de Léonidas au défilé de Thermopyles. Les 300 Spartiates se défendent bravement, mais tous sont tués au combat. Les Perses mettent ensuite le feu à Athènes. Mais Thémistocle, par un ingénieux stratagème et grâce à ses trières, détruit la flotte Perse de Salamine. Une légende raconte qu'un oracle présageant « Un rempart de bois » aurait aidé à la victoire. D'abord inquiétés par ces paroles, les Athéniens auraient finalement compris le sens du message, les remparts en bois correspondant aux trières.

Ces deux combats de Marathon et de Salamine qui aboutissent à la victoire des Athéniens correspondent aux guerres médiques, de Mèdes qui était l'ancien nom donné aux Perses. Le témoignage de cette histoire des origines de la démocratie nous est essentiellement connu grâce aux écrits de l'historien Hérodote.
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Selon Platon, une société ne peut être régie par le pouvoir de l'argent. Car celui qui base sa notoriété sur l'argent augmente sans cesse ses besoins. Pour légitimer ses richesses, le fortuné est contraint d'éblouir son entourage et pour cela il devra s'acheter des danseuses. Mais pour acheter des danseuses, il a encore besoin de s'enrichir et ainsi de suite…

De là est restée l'expression « s'offrir une danseuse » pour désigner un investissement de luxe.

Les démocraties grecques ne prônent donc pas le libéralisme et cela semble même être tout le contraire. Voilà ce que nous dit encore Platon :

« (…) la démocratie apparaît lorsque les pauvres, ayant remporté la victoire sur les riches, massacrent les uns, bannissent les autres, et partagent également avec ceux qui restent le gouvernement et les charges publiques »

« Dans cet Etat, repris-je, on n'est pas contraint de commander si l'on en est incapable, ni d'obéir si l'on ne veut pas, non plus de faire la guerre quand les autres la font, ni de rester en paix quand les autres y restent. » [ Il faut savoir respecter à la fois la nature martiale de certains hommes et le tempérament pacifiste des autres]

« C'est, comme tu vois, un gouvernement agréable, anarchique et bigarré, qui dispense une sorte d'égalité aussi bien à ce qui est inégal [ les hommes vertueux par rapport aux non vertueux ] qu'à ce qui est égal. »

(Extraits de la République - Livre VIII)

La démocratie athénienne eut aussi ses adversaires, dont principalement Pseudo Xénophon (auteur anonyme) qui considérait ce régime comme un non-sens. Pour Alcibiade, il s'agit d'une folie. D'autres la critiquent pour ses aspects « communistes ». C'est le cas du comique Aristophane, qui raille le système dans sa pièce : L'Assemblée des Femmes.

PRAXAGORA (s'adressant aux spectateurs) : Qu'aucun de vous ne me contredise et ne m'interpelle avant de savoir mon projet et d'en avoir entendu l'exposé. Je dirai qu'il faut que tous mettent en commun leurs biens, aient part à ceux de tous et vivent du même fonds commun ; qu'il ne faut pas que l'un soit riche, l'autre malheureux ; que celui-ci exploite de grandes terre, et celui-là n'ait même pas où être enterré ; ni que l'un ait à son service quantité d'esclaves, et l'autre pas même un suivant. Non, j'institue un seul genre de vie commune, la même pour tous.
BLEPYROS : Comment sera-t-elle commune à tous ?
PRAXAGORA (dans un mouvement d'impatience) : Tu mangeras de la crotte avant moi.     
      [ Expression que l'on peut traduire par : tu mangeras les pissenlits par la racine  avant moi.]
BLEPYROS : Nous aurons aussi la crotte en commun ?

 


Commentaires

 

1. leto  le 13-09-2008 à 00:26:27  (site)

Bienvenue,
Si je comprends bien ce blog fait la promotion d'un livre ?
Alors puissiez-vous trouver beaucoup de lecteurs...

3. jo  le 02-09-2011 à 11:28:46

Philippidès n est pas un hoplite il est juste athénien.le début ou tu conte la bataille de marathon c a peu prés juste ,bla bla bla bla bla bla...et la je suppose un manque de Connaissance.entre temps darius 1er, meurt et Son fils Xerxès lui succède à la tête de l'Empire et veut venger son père de sa défaite a marathon... maintenant s est le stratège Thémistocle qui a l'idée de combattre dans la rade étroite de Salamine car il est persuadé que les Perses ne pourront pas entreprendre de manœuvre.le stratège pour la bataille de salamine se n est pas Miltiade s est bien Thémistocle.ah oui pour info la bataille de marathon et la bataille naval de salamine sont deux bataille différente et les perses ont perdu 200 navires et non pas 7 .les 6000 morts que tu mentionne plus bas sont morts a la bataille de marathon et pas a salamine .6000 morts dans 7 navires c chiffres sont pas cohérent sachant qu il y a que 200 place par trière . PS je suis juste un ouvrier du batiment et sa me désole de voir un proffeseure ecrire de t elle conneries sur la grece anthique et en plus tu mentionne les deux batailles a la fin de page .si des personnes essaye de s instruire sur cette page il seront vite dans le brouillard .désolé d avoir parlé que des point négative car j ai lu la 2eme page du site j avoue je suis rester sur le Q très très très intéressent et surtout instructif

7. juyitrade1  le 14-09-2011 à 02:14:40


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8. juyitrade1  le 14-09-2011 à 02:14:41


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posté le 13-09-2008 à 15:06:31

CHAOS ET COSMOS - Voir l'univers quand les télescopes n'existaient pas encore...

EXTRAIT N°2

Cette fois ça se corse : premières théories de l'univers. Comme quoi, on cogitait déjà beaucoup durant l'époque antique.

Mais j'ai essayé de faire simple pour que tout le monde puisse comprendre (à peu près). Et, puis, ce n'est qu'un extrait..
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Le Chaos originel / Tout et Rien

 

En guise de point de départ, il s’agit de constater que la pensée antique, et notamment les philosophies émanant de Grèce, avaient du Néant une conception nettement différente de la nôtre. Mélissos, ce présocratique grec du Ve siècle av. JC, nous disait par exemple que : « Rien n’est vide. Car le vide n’est rien, et ce qui est rien ne peut pas être. » Aussi, on ne s’étonnera pas que le chiffre zéro ne fasse pas partie du système numéraire grec et latin : pour expliquer les origines du monde, on ne part pas de zéro. Zéro serait le Néant absolu. Mais si le Néant est absolu – comme nous dit Mélissos – il n’est plus le Néant. Zéro est donc impossible. Le Néant, c’est donc un, ou plus précisément à partir de un. Notre perception actuelle du Néant est généralement celle d’un espace paisible, vierge et uniforme. Mais selon le point de vue des Anciens, l’aspect paisible du Néant n’est qu’une simple apparence. Présentant des formes contradictoires, le Néant est un principe sans cesse  « tourmenté » ; il construit et déconstruit, s’unit à son contraire ou se désunit, dévore ce qui le contrarie et s’ingère lui-même.


  

Le vide n’est pas un principe en soi, mais un principe déficient qui a besoin de créer son contraire pour exister. Rien ne peut pas exister s’il est Rien. Mais si Rien n’existe pas, il n’y a pas Rien. Rien a donc besoin de Tout. Tout est alors la béquille grâce à laquelle Rien maintient son règne. Mais Tout, c’est aussi le contraire de Rien.

 

Pour ne pas être confronté au Rien, le Tout des origines ne doit pas être son parfait opposé. Le Tout originel est donc simplement ce qui est juste après Rien. Il n’est qu’une pure abstraction sans aucune propriété ; autrement dit, il est  juste une « idée » (dans le sens d’idéal) surgie de nulle part. Ainsi, il existe une idée du Tout, mais l’idée ne donne au Tout aucune caractéristique particulière et rien qui ne puisse le définir concrètement. Par conséquent, Tout et Rien se ressemblent comme deux jumeaux.

 
  

 

Grâce au Tout, le Rien parvient à échapper à ses propres contradictions. Mais simplement repoussées, les contradictions ne disparaissent pas, et c’est le Tout qui en hérite.

 

Presque semblable à Rien, ce Tout originel est bancal et, qui plus est, il n’est absolument pas aux proportions du Rien qui est presque Tout. Il en résulte un déséquilibre qui atteint lui-même les limites de l’extrême.

 

Afin d’établir un (ré)équilibre, Tout doit devenir l’exact opposé de Rien. Pour avoir des proportions équivalentes à son contraire, Tout doit évoluer. Le philosophe et théoricien grec Empédocle, dans son traité De la Nature, explique le mécanisme de ce rééquilibrage en utilisant comme allégorie le système des vases communicants : un vase se vide tandis que l’autre se remplit. Mais le « remplissage » du Tout suppose cette fois une démarcation radicale par rapport à Rien : Tout doit acquérir des propriétés qui en font un principe contraire au Rien.

 

Rien est informe, incolore, inconsistant ; par opposition Tout doit se concrétiser, prendre une épaisseur, une consistance, et apparaître autrement que sous les formes évanescentes d’un mirage. Rien est uniforme, confus et stérile ; à l’inverse, Tout doit créer le discernement, la diversité et la profusion. Rien  est une force  rentrante, centripète et qui s’ingère elle-même ; alors Tout doit se changer en une énergie expansive.

 

Cette opposition radicale au Rien est la seule façon d’aboutir aux formes distinctes d’un Tout définissable, qui dispose de ses propres caractéristiques, et n’a plus à obéir aux facéties du Rien. Auquel cas, on obtient un Tout qui existe vraiment, et non pas simplement le spectre d’un Tout incertain.

 

Cependant, il s’agit de détailler les mécanismes de cette transformation. Celle-ci procède par étapes : la première correspond à l’apparition de la matière, qui permet au Tout de devenir concret. Et la seconde est ce qui donne l’explosion des formes multiples de la diversité. 

 

Donc, en principe, nous obtenons un enchaînement de transformations avec d’abord l’apparition de la matière et ensuite une évolution vers des créations variées. Mais une analyse plus minutieuse laisse apercevoir une contradiction. En effet, la création de la matière correspond à un rassemblement d’énergie qui permet de contrer les effets dévastateurs du Néant, alors que la diversité correspond au contraire à une dispersion de cette énergie, en vue de répondre à une représentation idéalisée du Tout.

 

Plus particulièrement, la matière agit comme un bouclier en s’épaississant et en se durcissant, aussi plus elle est dense et imposante et plus son opposition contre le Néant est efficace.

 

Inversement, le principe de diversité élabore des nuances qui s’affinent et évoluent vers des formes légères et fragiles. L’opposition du Tout s’affirme cette fois comme une réaction contre l’uniformité du Néant, et il s’agit d’une réaction non pas motivée par la nécessité, mais par un idéal.

 

Dans son Traité 51, Plotin qui est un néoplatonicien du IIIe siècle, s’est penché sur la question et a constaté que « la nature du monde est un mélange d’intellect et de nécessité. » Mais peut-être qu’il n’est pas très évident de comprendre pourquoi la matière est « nécessité », alors que le principe de diversité est seulement « intellect ».

 


  

Pour l’expliquer, Plotin montre qu’il existe une différence entre l’être individuel et l’Être universel. L’être individuel, qui appartient à la multitude, n’a pas de contraire au sens strict du terme. Par exemple, un arbre n’est pas contraint de s’opposer à un anti-arbre, ni une fleur à une anti-fleur, ni encore un oiseau à un anti-oiseau. Mais ce n’est pas le cas de l’Être universel (autrement dit le Tout), qui s’oppose au non-Être, c’est-à-dire au Néant. Pour cette raison, c’est en élaborant un système d’autodéfense, que le Tout parvient à se construire.

 

Ainsi, tout se passe comme si la matière était hésitante en raison de la nécessité de résister au Néant, et que cette hésitation mettait un frein au principe de diversité.

 

 

Les forces contraires de la Matière

 

De ce fait, la diversité devient esclave de la matière. Elle le devient pour de multiples raisons. Tout d’abord, la matière est ce qui apparaît initialement car elle est la première manifestation du Tout qui a besoin en priorité de la matière pour exister.

 

Ensuite, le principe de diversité est lui-même tributaire de la matière, dans la mesure où celle-ci lui est également nécessaire : il ne peut pas développer de formes multiples sans leur donner une consistance.

 

En dernier lieu, la matière investit la place du milieu. Se trouvant entre le Néant et la diversité, elle correspond à l’espace où s’équilibrent les forces antagonistes. De ce fait, elle occupe une place stratégique qui lui permet à la fois de contrer le Néant et de juguler la diversité.

 

 

 

 

 

Dès lors, il s’agit de se demander comment peut se manifester cette opposition de la matière au principe de diversité. Car si la matière empêche certaines formes d’évolutions, ces évolutions n’existent donc pas et dans ce cas, comment prouver ce qui n’a jamais existé ?

 

Pour cela, d’après Plotin, l’observation du monde naturel suffit. Plus particulièrement, il s’agit de s’attacher à l’étude des contraires. Pour s’expliquer, Plotin prend l’exemple de l’ombre et de la lumière : « l’abandon de la lumière permet de voir l’obscurité, car avec la lumière, l’obscurité ne pourrait être vue ; mais il n’est pas possible non plus de voir sans lumière. »

Dans cet exemple, il n’y a pas abandon de la lumière, mais abandon de la diversité.

 

Ce qui peut correspondre à un principe de diversité est la matière vivante, qui s’oppose à la matière inerte. Quand il y a la vie, des formes se détachent de la matière inerte et évoluent librement en donnant naissance à de multiples espèces aux caractéristiques très variées. Mais la vie est toujours une lutte contre une inertie de la matière, et le fait que d’innombrables créatures n’atteignent pas la maturité, fait également partie de la vie. Les forces vitales n’utilisent qu’une petite partie de leur potentiel : beaucoup de semis ne germeront jamais ; beaucoup de petits poissons ne seront jamais grands ; beaucoup de chenilles ne deviendront jamais papillons.

 

A l’opposé de la diversité, nous avons la matière. Si l’on doit chercher à savoir à quoi correspond la matière, on peut penser à la terre qui est à la fois le plus résistant des quatre éléments et celui qui sert de support à toute la chaîne vivante. On dit souvent de la terre qu’elle est une mère nourricière, mais en même temps, elle est la partie inerte et intemporelle de la nature, à la différence du monde vivant, qui doit toujours se régénérer pour se perpétuer.

 

En résumé, ce ne sont jamais les forces les plus solides ni les plus résistantes, qui représentent la diversité. Quant à chercher là où la vie est la plus endurcie, c’est indéniablement dans la matière inerte. Certes, un rocher n’appartient pas au monde animé des êtres vivants. Mais il est une manifestation de la vie au même titre que tout ce qui parvient à défier les lois du Néant. À cet égard, il triomphe en force sur la matière vivante et domine toute la biodiversité car il subit les épreuves du temps dans une très lente usure, et sans avoir à se nourrir ni à se reproduire.

 

Dans la mesure où les forces vitales sont plus solides dans la matière que dans les formes variées de la nature, il en résulte une détérioration du principe de diversité, par le fait même que la diversité se fait dévorer par la matière. C’est ce phénomène que Plotin prend soin de nous détailler : « les formes dans la matière ne sont pas les mêmes que ce qu’elles seraient si elles existaient en elles-mêmes, mais elles sont des principes matériels, corrompus dans la matière et infectés de cette nature. Car devenue maîtresse de ce qui est reflété en elle, elle le corrompt et détruit en y opposant sa propre nature qui est contraire, non pas en ajoutant le froid au chaud, mais en apportant son absence de forme à la forme du chaud, l’absence de figure à la figure, l’excès et la déficience à ce qui est mesuré, jusqu’à ce qu’il lui appartienne et ne s’appartienne plus, comme, dans la nutrition des animaux, l’apport n’est plus ce qu’il était en arrivant, mais devient le sang du chien (…) »

 



Aussi, à partir de là, nous devons nous demander comment le principe de diversité parvient malgré tout à se maintenir et à donner naissance à des formes évoluées. Et qu’en est-il au sujet de l’homme ?  





 


Commentaires

 

1. audeladecettevie  le 12-11-2008 à 12:44:03  (site)

je dirais genèse 1:1 "Au commencement Dieu créa les cieux et la terre..."
genèse 1:24 Et Dieu dit encore : “ Que la terre produise des âmes vivantes selon leurs espèces : animal domestique, animal qui se meut et bête sauvage de la terre selon son espèce. ” Et il en fut ainsi. 25 Et Dieu se mit à faire la bête sauvage de la terre selon son espèce, et l’animal domestique selon son espèce, et tout animal qui se meut sur le sol, selon son espèce. Et Dieu vit que [c’était] bon.

26 Et Dieu dit encore : “ Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils tiennent dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et les animaux domestiques, et toute la terre, et tout animal se mouvant qui se meut sur la terre. ” 27 Et Dieu se mit à créer l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa. 28 En outre, Dieu les bénit et Dieu leur dit : “ Soyez féconds et devenez nombreux, remplissez la terre et soumettez-la ; tenez dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et toute créature vivante qui se meut sur la terre. ”

La Bible parle de la création de la terre des cieux de la vie,des espèces animales,de façon très simple, elle révèle bien avant que l'on puisse le vérifier la rotondité de la terre suspendue ds le vide , elle parle des constellations en nomme plusieurs même!!
Pourquoi bcp semble refuser toutes ses preuves de l'existence de Dieu!!!
kissous chati

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posté le 13-09-2008 à 23:06:17

Des origines inattendues aux croyances et traditions religieuses



DIEU le PÈRE. - En latin, Dieu le Père se dit « deus pater », or pour les Romains de l'époque antique, c'est ainsi que l'on appelle Zeus. Autrement dit, l'idée commune qui veut qu'on ait un jour remplacé le dieu « païen » par celui de la chrétienté s'avère être quelque chose qui ne s'est jamais produit. Zeus et « deus » ont pour racine commune le nom indo-européen  [dios ], qui a donné également le nom du dieu germanique Thor, mais aussi la racine « ju » de Jupiter. A l'origine, « Ju-piter » était en deux mots et « piter », dérivant de « pater », voulait dire « père ». « Jupiter » signifiait donc « Zeus le père », ce qui en latin se traduit par « Deus Pater ». De même, l'antique expression « par Zeus » se retrouve dans l'apocope « pardi ». Comme il était blasphématoire de jurer en prononçant le nom de dieu, on en prononçait seulement la première partie (« di », au lieu de dieu).

Le nom de Zeus a également évolué en donnant « jeu » dans « Jeudi », qui est le « jour de Zeus » ; de la même manière, le nom du dieu germanique a évolué et a donné « thur », que l'on retrouve en anglais dans « Thursday », qui est « le jour du dieu Thor ». On croit souvent que les changements sont dus à des luttes d'opinions, parfois sanglantes, qui aboutissent à des renversements de pouvoir… mais en réalité ces changements ne sont que l'œuvre du temps. Relevé dans le Cratyle, de Platon : « D'abord voici une chose qu'il faut se mettre dans l'esprit au sujet des noms, c'est que souvent nous insérons des lettres ou nous en ôtons, en dérivant les noms d'où il nous plaît, et nous changeons la place des accents. Prenons pour exemple Diï philos (ami de Zeus) : pour faire un nom de cette locution, nous en avons ôté le second iota, et la syllabe du milieu qui portait l'accent aigu, est devenu grave dans la prononciation. » (Ibid. 388 e - 399 c)

 

 

 

Les MYSTERES. - A l'origine des Mystères, des rituels qui auraient permis à des personnes vivantes de voyager dans le monde des Morts pour y retrouver leurs proches décédés. Ces rituels sont très présents dans les religions nordiques, mais aussi chez les Celtes et on les retrouve encore en Afrique, dans les cultes animistes où des sorciers chamans jouent les intercesseurs entre ces deux mondes de la vie et de la mort. Pour accéder au royaume des morts, il faut d'abord respecter des règles de vertu avec la plus stricte rigueur. Viennent ensuite les rituels de purification avec ablutions et jeûne. Le sujet est ensuite isolé et il est invité à se recueillir. S'ensuivent un certain nombre d'épreuves qui, dans certains cas, poussent le sujet aux limites de ses capacités. Dans les régions du Nord de l'Europe, les initiés devaient s'aventurer seuls dans d'épaisses et obscures forêts et ils devaient apprendre à faire face aux multiples rigueurs de l'hiver. On ne sait pas combien de temps duraient ces rituels, mais aux détails donnés par les mythes, ils s'étendaient au moins sur plusieurs mois auxquels il fallait ajouter la durée du voyage pour ceux qui se trouvaient éloignés du lieu où se pratiquaient les rituels. On peut supposer que les conditions d'isolement associées à la fatigue et à la privation de nourriture devaient provoquer des états hallucinatoires qui, pour ces peuples du passé, correspondaient à un voyage dans l'Au-delà. Dans certaines initiations, la consommation d'alcool, de drogues et notamment de champignons hallucinogènes devait permettre d'atteindre plus facilement l'autre monde. Ces voyages initiatiques étaient jugés dangereux ; on pouvait y perdre la vie ou simplement, la raison. Seuls les sujets les plus vertueux étaient autorisés à revenir dans le monde des vivants ; ils étaient acclamés comme des héros et on les sollicitait pour savoir ce qu'ils avaient pu apercevoir de l'autre monde. Le premier héros grec non légendaire à avoir participé à cette initiation fut le célèbre Thésée. Aux récits qui racontent son aventure, on comprend que le roi d'Athènes dut d'abord se rendre dans des contrées éloignées. Au Ve siècle av.JC, ces initiations n'existent donc pas encore en Grèce. Mais d'autres formes de mystagogie ont pris place, notamment grâce au mythe d'Orphée. Le mythe d'Orphée raconte, lui aussi, un de ces voyages dans « les Enfers », terme qui signifiait anciennement le monde des morts. Cependant, les initiations ne vont plus avoir le même but. Il ne s'agira plus de voyager dans l'Au-delà, mais de percer le mystère de certains mythes afin d'avoir des éclaircissements, voire des révélations sur les parties obscures de la religion. Ainsi, la naissance des Mystères, dont les épreuves initiatiques, plus tempérées que celles des « barbares » accueilleront un nombre considérable d'adeptes. Pythagore sera un des adeptes de l'orphisme et imposera lui-même, pour sa propre école, des rituels initiatiques. Les réunions des Mystères avaient souvent lieu dans des grottes dans lesquelles des poètes, devins ou haruspices enseignaient aux néophytes les interprétations secrètes de la religion. Parfois, il existait des séances de divination et dans certains cas, des représentations théâtrales jouaient les événements d'un mythe. Les Mystères n'avaient pas toujours un aspect mystique et pouvaient être également des réunions philosophiques dans lesquelles on annonçait les dernières avancées de la science.

 

 Au fil des siècles, les Mystères prendront de plus en plus d'importance et favoriseront considérablement le développement du monothéisme. En effet, presque tous les cultes qui ont développé des Mystères défendaient des thèses monothéistes. La franc-maçonnerie serait, selon l'avis de certains, un héritage de ces rituels antiques. Il est difficile de s'en assurer, même si on sait que les symboles combinés du compas et de l'équerre étaient déjà utilisés à l'occasion de certains Mystères.
Les divinités faisant l'objet de cultes à Mystères furent : la triade Déméter, Perséphone et Hadès, pour les mystères d'Éleusis et de Samothrace ; Dionysos (Bacchus), qui devint Zagréos dans les Mystères orphiques ; Isis, pour des Mystères d'origine égyptienne ; Cybèle (ou Magna Mater) ; Mithra (ou Sol Invictus) ; Horus (devenant Harpocrate) ; Artémis (Diane) ; Apollon ; les Telchnides (divinités magiciennes de Rhodes)…

 

Le BAPTÊME. - Ce rituel existe dans l'Antiquité la plus reculée et on le trouve sur tous les continents, en Inde, en Mésopotamie, en Egypte… En Grèce et à Rome, les rituels de purification en rapport avec l'eau ont toujours eu une très grande importance. Certains temples ont été construits près des rivières de façon à ce que la rivière sépare le monde sacré du monde profane. Pour accéder au temple, la seule solution était donc de s'immerger dans l'eau de la rivière. Les rituels de baptême, d'ablution et d'aspersion sont pratiqués à de multiples occasions : animal sacrifié, rite initiatique, fête religieuse…

  Au cours de la période romaine, ce rituel est systématique à chaque « passage » dans tous les sens du terme : passage du seuil d'un sanctuaire, passage des saisons, passage à la vie adulte… L'eau est l'élément de Neptune qui est le dieu de la transition et des métamorphoses. On l'utilise aussi pour les naissances, les mariages et lors des décès. A ce sujet, rappelons que le défunt doit traverser la rivière du Styx s'il souhaite rejoindre le monde d'Hadès. A Rome, tous les enfants qui naissaient étaient baptisés, bien avant l'instauration du christianisme. L'eau bénite existait déjà et on en trouvait dans les temples. En Grèce, on inventa même un distributeur d'eau bénite, qui fut le premier distributeur automatique de l'histoire !

 

 


 
 
posté le 14-09-2008 à 12:12:29

La SCIENCE-FICTION dans l'ANTIQUITÉ gréco-romaine

Dans la Grèce archaïque, un nouveau genre littéraire apparaît : le récit de science-fiction. Présentés dans des mythes, des machines extraordinaires et sortes de Robocop.

* Un jour Héphaïstos, le dieu forgeron fabriqua deux femmes robots articulées et en or. Elles étaient capables de parler et pouvaient  exécuter des tâches souvent difficiles. Il possédait aussi un assortiment de tables à trois pieds, munies de roues d'or, lesquelles pouvaient aller et venir toutes seules. Elles étaient utilisées pour servir les dieux au moment de leurs réunions.

* Héphaïstos inventa un fauteuil mécanique dont les bras se repliaient et retenaient prisonniers ceux qui étaient assis.

* Mi-homme mi-robot, Talos était le serviteur du roi Minos ou bien, selon d'autres versions, un présent donné par Zeus à Europe. Selon les uns, il aurait été un survivant de l'Age du Bronze, mais pour d'autres il aurait été fabriqué par Héphaïstos, en Sardaigne. Il était en bronze et sa tête était celle d'un taureau. Il n'avait qu'une seule veine, allant de son cou à sa cheville et fermée par une épingle de bronze. Ayant une fonction de « radar », il faisait le tour de l'île de Crète trois fois par jour pour surveiller ses côtes, et lorsque l'ennemi s'approchait, il le lapidait. Il servait aussi à divulguer l'information : passant trois fois par an dans les villages de Crète, il faisait connaître les tablettes de Minos. En cas de guerre, il se trempait dans le feu jusqu'à faire rougir son fer, puis il étreignait ses ennemis qui périssaient sous l'effet de la chaleur. Talos fut tué par Médée qui retira l'épingle de sa cheville et le vida ainsi de son sang. Selon une autre version, il fut tué par l'Argonaute Poeas, qui le blessa à la cheville avec une flèche empoisonnée.

* Premier voyage sur la lune : Lucien de Samosate (120/180), nous parle dans Icaroménippe, d'un certain Ménippe qui  revient de l'espace et raconte son voyage d'une journée sur la lune. Pour voyager dans l'espace, Ménippe s'était confectionné des ailes plus résistantes que celles d'Icare.  

 

 

 

 

 


Commentaires

 

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